LADISLAS
KIJNO
Peintre français né le 27 juin 1921 à Varsovie et mort le 27 novembre 2012 à Saint Germain en Laye.
Fils de Joseph Kijno, violoniste, il s’installe en 1925 à Noeux les Mines dans le Pas de Calais. Il est naturalisé français en 1927.
A la fin des années 50, il s’installe en région parisienne .
Ladislas Kijno est une figure majeure du mouvement de la peinture informelle.
Il grandit dans un milieu modeste, très tôt se passionne pour le dessin, la peinture il étudie philosophie et la théologie, rencontre Jean grenier et Gabriel Marcel.
A la fin de la seconde guerre mondiale il fréquente l’atelier de Germaine Richier.
En 1946 : il expérimente les premiers papiers froissés qui le feront connaître internationalement.
Sa rencontre avec Louis Aragon et Francis Ponge en 1943 l’a amené à beaucoup œuvrer en collaboration avec des poêtes.
En 1949 : il participe avec quelques- uns des plus grands artistes de la 1ère moitié du XXème siècle : Henri Matisse,Georges Braque, Fernand Léger, Georges Rouault, Jean Bazaine, Germaine Richier à la décoration de l’église d’Assy (Haute Savoie), il peint une cène pour la crypte.
1954 : première exposition personnelle à la Galerie Saint Placide à Paris.
1955 : il brule la totalité de ce qu’il a peint depuis 2 ans (250 toiles) et part s’établir à Antibes.
1957 : ami de Nicolas de Staël et de Pablo Picasso il prend l’initiative d’organiser la 1ère exposition Kijno au musée d’Antibes.
1958 : il expose sa série des galets d’Antibes et ses toiles de papier froissés à la Galerie Bénézit à Paris.
1960 : Ladislas Kijno débute la série des Ecritures Blanches et développe des variations sérielles autour du motif. Il réalise ses premiers graffitis politiques sur les murs du quartier latin.
1971 : Le combat d’Angela Davis (militante communiste condamnée puis acquittée après 2 ans d’emprisonnement) lui inspire une nouvelle thématique. Pour ces actions humanitaires, Ladislas Kijno est aussi incontournable sur la scène artistique nationale et internationale.
1973 : Kijno est hospitalisé à la Pitié Salpêtrière pour des problèmes de santé, de ce séjour résulte une série de 60 dessins « Apocalypse 2000 ».
1975 : Il met définitivement au point la technique de froissage des toiles pour la série Néruda.
1980 : participe à la Biennale de Venise, Kijno présente 30 toiles froissées monumentales sous le titre Théatre de Néruda.
1982 : parmi ses nombreux voyages à travers le monde à la recherche des sources premières du langage rituel des hommes, il fait un voyage en Chine avec son ami Chu-Te-Chun, duquel découle un important cycle thématique : Retour en Chine.
1990 : il travaille à la réalisation d’une rosace du portail de Notre Dame de la Treille de Lille qu’il achèvera en 1999.1991 : un numéro de la revue L’Amateur d’Art lui a été en partie consacré, avec en particulier un entretien avec Jean-Pierre Thiollet, intitulé : « Ladisla Kijno : « je suis un moine de l’Art ».
Expositions :
1966 - Fondation Maeght, St Paul, 10 ans d’art vivant
1980 - Biennale de Venise
1981 - Centro Umanistico Incontri Internazionali à Bellona , Italie
1982 - Manège royal de St Germain en Laye cycle thématique « Retour de Chine »
1994 - Exposition itinérante au Canada « Signes premiers » avec Riopelle et Chu-Te-Chun.
1999 - Rétrospective au musée de Cagnes sur Mer.
2000 - grande rétrospective au musée des Beaux- Arts de Lille.
2013 - exposition Combas – Kijno au Centre d’Art et d’Histoire du Château de Vascoeuil.